C'est un texte écrit par une copine-jardinière sur un ancien forum ...
Il y a ... ohhhhh ... bien 10 ans si pas + ...
Je l'avais trouvé très savoureux à l'époque ... et pas démodé du tout aujourd'hui !...
Vocabulaire
La jardinière semble parler un langage compréhensible par à peu près tout le monde ; mais à la côtoyer journellement, vous vous rendrez compte qu’un décodage est indispensable.
Si elle lance à la cantonade juste avant le repas « Je vais faire un tour au jardin », assurez-vous qu’elle n’a rien laissé sur le feu ou dans le four.
S i vous avez prévu une course ensemble dans l’heure qui suit, et même si elle vous dit être prête, allez la chercher sur le terrain (et où voulez-vous qu’elle soit ?) un peu en avance afin qu’elle ait le temps de rendre décente son apparence (elle aura trouvé le moyen, bien que n’en ayant vraiment pas l’intention, de déraciner un arbuste ou de pulvériser de la bouillie bordelaise malgré le vent et de saloper l’unique chemisier neuf repassé ou d'éclabousser ses chaussures vernies pendant un arrosage impromptu).
« Je vais jardiner » signifie en général : « je vais arracher des mauvaises herbes » Pourquoi ne l’avoue –t- elle pas ? C’est que ce travail destructif, qui occupe pourtant la plus grande part de son temps, est celui qu’elle hait le plus et la transforme en parenthèse ambulante;
«Je vais traiter » : si elle l’annonce avec des trémolos et le déguisement d’un pompier de Tchernobyl c’est qu’elle va vraiment faire un traitement ; mais ne vous inquiétez pas de son testament si elle a l’air du héros glorieux partant sauver le jardin, c’est juste que le purin d’ortie pue un peu...
« Je vais planter des rosiers » : signifie qu’elle va vraiment planter des rosiers (en fait ça elle ne le dira même pas car elle ne vous a jamais dit quand elle les a achetés, ces rosiers)
« Il FAUDRAIT que je taille le cyprès » … Si vous êtes sympa, comprenez enfin que VOUS devez vous proposer pour cette tache ; elle a bien laissé entendre auparavant qu’elle avait le vertige ou mal au bras…
… Si dans le même élan vous proposez de tondre la pelouse et qu’elle accepte avec reconnaissance, sachez qu’elle entend aussi par là que vous vous assuriez avant de commencer, que le plein de carburant est fait ( et donc que vous vous rappelez où se trouve la réserve ), que vous tondiez UNIQUEMENT la pelouse (et pas la bordure de jeunes semis ou ces herbes probablement mauvaises mais qui devaient soit disant fleurir) ,que vous ramassiez le gazon pour le déposer au bon endroit à l’abri du vent, que vous vous occupiez avec précision des bordures, que vous curiez l’engin (et pas avec la brosse du chien) et le rangiez autre part que devant la voiture, au beau milieu de l’allée. Rassurez-vous, en général elle sera là en cas d’urgence car elle supervise d’un œil vigilant, mine de rien, en faisant les carreaux, depuis que vous avez décapité l’asperseur la dernière fois.
« Je DOIS aller à la jardinerie, je n’ai plus de terreau » veut dire que cette visite est donc indispensable, voire urgente ; elle va revenir cependant avec pleins de godets qu’elle ne pensait pas trouver ainsi qu’un bel arrosoir en zinc, mais aura oublié le terreau, car le budget était dépassé. Ne faites aucune observation, elle repartirait chercher le terreau, et le budget serait VRAIMENT largement dépassé.
Mais elle doit elle aussi s’adapter au langage jardinier afin de ne pas être prise en traître.
Elle s’y entraîne en lisant les revues de jardinage au hasard des propositions mensuelles de son marchand de journaux, ou bien en s’abonnant à plusieurs d’entre-elles (ou les deux si la dépendance est devenue trop exigeante).
La lecture de la presse spécialisée est pour la jeune jardinière source de bien de frustrations quand elle se rend compte qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle lit, ou qu’elle ne connaît (et n’a donc pas) les trois quarts des plantes mises en scène, ou qu’elle a essayé avec un piètre résultat le bricolage d’un nichoir ou d’une table de rempotage.
La jardinière confirmée lira cette presse elle aussi, avec autant d’avidité ; mais elle le fera en ricanant souvent, ou en hochant la tête d’un air blasé. Il y a longtemps que le nichoir a dégringolé de l’arbre où il était mal ficelé et que la table de rempotage s’est écroulée sous le poids du premier sac de terreau posé dessus (pourtant avec délicatesse).
L’annonce de la 3500 ème fête des plantes rares lui fera suspecter que leur rareté devient toute relative ; de même, si on lui fait miroiter un trésor perdu de plantes anciennes et oubliées, elle doit garder la tête froide: les tomates de Monsieur Alzheimer ont peut-être été oubliées à bon escient...
Cependant elle s'y rendra quand même et de telle sorte qu'elle "fasse" l'ouverture , en jouant des coudes, surtout si elle a reconnu le voisin aux thuyas. C'est comme pour les soldes, passée la première heure, tout le meilleur est sûrement parti.
La lecture des catalogues se fera avec méfiance également si elle voit la photo d’une rose bleue ou si on lui offre une machine à laver pour deux godets commandés : autant de pièges qu’elle devra déjouer car son environnement lui est par définition hostile. Tous ces prédateurs n’attendent que sa perte, via son compte bancaire.
A la télé, si la Météo annonce d’un air victorieux :
« Beau temps chaud avec un vent qui va bien dégager les nuages », elle doit aller sur-le-champ attacher ses tomates, lier son rosier grimpant et arroser abondamment ses jeunes plantations en maudissant ces présentateurs qui disent uniquement le temps pour les vacanciers citadins.
« Pas de risque de pluie ce week- end » là rien à faire sauf tendre un poing rageur vers ces pauvres nuages, à l’abri des regards, ou entamer une simagrée de danse de la pluie bien cachée des voisins.
Le "temps maussade" lui rendra le sourire: c'est idéal pour jardiner sans avoir chaud, (et comme en plus ça ne donne pas envie de se promener, on peut jardiner sans remord ). Si en plus la pluie finissait par tomber un peu quand elle aura fini ses semis... le bonheur.
En jardinerie, la jardinière rusée devra traduire la lecture des étiquettes sur les godets ; méfiance même si par chance ladite étiquette correspond parfaitement au godet en question ; « terre fraîche » ne veut pas dire plus froide que d’habitude, mais qui « reste humide » ; « rosier qui a une assez bonne remontée » signifie qu’il va falloir le nourrir au caviar pour obtenir une seconde floraison, « assez résistant aux maladies » lui fera penser à renouveler son attirail chimique ou envisager l’importation massive de coccinelles .
Echanges
A certaines périodes, sans tenir compte du calendrier, la jardinière sent venir le besoin de reproduction pour multiplier les plantes de son jardin.
Elle pensera donc à envisager de nouveaux mariages par de nouveaux échanges; elle lorgnera d’abord discrètement par-dessus la haie, chez son voisin. Si celui-ci a les plantes convoitées, elle se liera d’amitié avec lui et proposera des échanges. Si elle ne peut voir à travers une haie de thuyas, qu’elle passe son chemin ; de toute façon, elle a sûrement ce qu’il y a derrière et dont elle-même n’a pas fini de se débarrasser. Quand elle aura fait le tour de son voisinage (sans oublier les ronds points) et qu’elle ne saura que faire encore de ses menthes ou de ses asters, mais n’arrivant pas décidément à trouver un bel arbustus cachendis ‘pototelectricus’ elle envisagera via les petites annonces de ses revues jardinières des obtentions à moindre frais. Malheureusement jamais sa liste d’offre ne correspondra avec celle convoitée : tout ce qu’elle a en trop, il est évident que d’autres le cultivent et le multiplient déjà aussi facilement, le reste se trouve toujours sur les catalogues, et exclusivement.
Cependant une autre possibilité s’offre depuis peu à la jardinière émerveillée : Internet a bouleversé sa vie ; il a fallu se dépatouiller d’une technique nouvelle qu’elle a apprise avec opiniâtreté depuis qu’elle en a soupçonné les bienfaits ; et à présent elle échange ses plantes du sud contre celles du nord , troque les semis de montagne contre ceux du littoral, asphyxie de robustes composts des plantes frugales et frigorifie des fleurs méditerranéennes ; tutoie de parfaits inconnus qu’elle nomme de prénoms incongrus suivis de chiffres d’espions, qu’elle est prête à inviter chez elle, elle qui ignore son voisin. Elle est imbattable dans la confection de colis improbables dûment ficelés, reçoit des enveloppes ventrues abondantes de graines bizarres parfaitement inadaptées à sa terre. Elle squatte les locaux de la poste avec ennui, affronte avec courage de sympathiques postières, voit disparaître avec horreur ses chers paquets tête en bas manipulés brutalement, va se faire sûrement signaler avec ses colis suspects et sonores, parfois odorants, s’offusque du prix exorbitant des colissimos (avec le même prix, elle aurait pu avoir une vraie plante bien racinée dans un vrai godet..)
Mais elle reçoit en retour des choses inattendues, avec de l’amitié par-dessus , des quatre coins du pays.
Il n'y a pas de doute, c'est finement observé et fort bien dit !...
Merci à " SUD " et à Léo !...
La jardinière semble parler un langage compréhensible par à peu près tout le monde ; mais à la côtoyer journellement, vous vous rendrez compte qu’un décodage est indispensable.
Si elle lance à la cantonade juste avant le repas « Je vais faire un tour au jardin », assurez-vous qu’elle n’a rien laissé sur le feu ou dans le four.
S i vous avez prévu une course ensemble dans l’heure qui suit, et même si elle vous dit être prête, allez la chercher sur le terrain (et où voulez-vous qu’elle soit ?) un peu en avance afin qu’elle ait le temps de rendre décente son apparence (elle aura trouvé le moyen, bien que n’en ayant vraiment pas l’intention, de déraciner un arbuste ou de pulvériser de la bouillie bordelaise malgré le vent et de saloper l’unique chemisier neuf repassé ou d'éclabousser ses chaussures vernies pendant un arrosage impromptu).
« Je vais jardiner » signifie en général : « je vais arracher des mauvaises herbes » Pourquoi ne l’avoue –t- elle pas ? C’est que ce travail destructif, qui occupe pourtant la plus grande part de son temps, est celui qu’elle hait le plus et la transforme en parenthèse ambulante;
«Je vais traiter » : si elle l’annonce avec des trémolos et le déguisement d’un pompier de Tchernobyl c’est qu’elle va vraiment faire un traitement ; mais ne vous inquiétez pas de son testament si elle a l’air du héros glorieux partant sauver le jardin, c’est juste que le purin d’ortie pue un peu...
« Je vais planter des rosiers » : signifie qu’elle va vraiment planter des rosiers (en fait ça elle ne le dira même pas car elle ne vous a jamais dit quand elle les a achetés, ces rosiers)
« Il FAUDRAIT que je taille le cyprès » … Si vous êtes sympa, comprenez enfin que VOUS devez vous proposer pour cette tache ; elle a bien laissé entendre auparavant qu’elle avait le vertige ou mal au bras…
… Si dans le même élan vous proposez de tondre la pelouse et qu’elle accepte avec reconnaissance, sachez qu’elle entend aussi par là que vous vous assuriez avant de commencer, que le plein de carburant est fait ( et donc que vous vous rappelez où se trouve la réserve ), que vous tondiez UNIQUEMENT la pelouse (et pas la bordure de jeunes semis ou ces herbes probablement mauvaises mais qui devaient soit disant fleurir) ,que vous ramassiez le gazon pour le déposer au bon endroit à l’abri du vent, que vous vous occupiez avec précision des bordures, que vous curiez l’engin (et pas avec la brosse du chien) et le rangiez autre part que devant la voiture, au beau milieu de l’allée. Rassurez-vous, en général elle sera là en cas d’urgence car elle supervise d’un œil vigilant, mine de rien, en faisant les carreaux, depuis que vous avez décapité l’asperseur la dernière fois.
« Je DOIS aller à la jardinerie, je n’ai plus de terreau » veut dire que cette visite est donc indispensable, voire urgente ; elle va revenir cependant avec pleins de godets qu’elle ne pensait pas trouver ainsi qu’un bel arrosoir en zinc, mais aura oublié le terreau, car le budget était dépassé. Ne faites aucune observation, elle repartirait chercher le terreau, et le budget serait VRAIMENT largement dépassé.
Mais elle doit elle aussi s’adapter au langage jardinier afin de ne pas être prise en traître.
Elle s’y entraîne en lisant les revues de jardinage au hasard des propositions mensuelles de son marchand de journaux, ou bien en s’abonnant à plusieurs d’entre-elles (ou les deux si la dépendance est devenue trop exigeante).
La lecture de la presse spécialisée est pour la jeune jardinière source de bien de frustrations quand elle se rend compte qu’elle ne comprend rien à ce qu’elle lit, ou qu’elle ne connaît (et n’a donc pas) les trois quarts des plantes mises en scène, ou qu’elle a essayé avec un piètre résultat le bricolage d’un nichoir ou d’une table de rempotage.
La jardinière confirmée lira cette presse elle aussi, avec autant d’avidité ; mais elle le fera en ricanant souvent, ou en hochant la tête d’un air blasé. Il y a longtemps que le nichoir a dégringolé de l’arbre où il était mal ficelé et que la table de rempotage s’est écroulée sous le poids du premier sac de terreau posé dessus (pourtant avec délicatesse).
L’annonce de la 3500 ème fête des plantes rares lui fera suspecter que leur rareté devient toute relative ; de même, si on lui fait miroiter un trésor perdu de plantes anciennes et oubliées, elle doit garder la tête froide: les tomates de Monsieur Alzheimer ont peut-être été oubliées à bon escient...
Cependant elle s'y rendra quand même et de telle sorte qu'elle "fasse" l'ouverture , en jouant des coudes, surtout si elle a reconnu le voisin aux thuyas. C'est comme pour les soldes, passée la première heure, tout le meilleur est sûrement parti.
La lecture des catalogues se fera avec méfiance également si elle voit la photo d’une rose bleue ou si on lui offre une machine à laver pour deux godets commandés : autant de pièges qu’elle devra déjouer car son environnement lui est par définition hostile. Tous ces prédateurs n’attendent que sa perte, via son compte bancaire.
A la télé, si la Météo annonce d’un air victorieux :
« Beau temps chaud avec un vent qui va bien dégager les nuages », elle doit aller sur-le-champ attacher ses tomates, lier son rosier grimpant et arroser abondamment ses jeunes plantations en maudissant ces présentateurs qui disent uniquement le temps pour les vacanciers citadins.
« Pas de risque de pluie ce week- end » là rien à faire sauf tendre un poing rageur vers ces pauvres nuages, à l’abri des regards, ou entamer une simagrée de danse de la pluie bien cachée des voisins.
Le "temps maussade" lui rendra le sourire: c'est idéal pour jardiner sans avoir chaud, (et comme en plus ça ne donne pas envie de se promener, on peut jardiner sans remord ). Si en plus la pluie finissait par tomber un peu quand elle aura fini ses semis... le bonheur.
En jardinerie, la jardinière rusée devra traduire la lecture des étiquettes sur les godets ; méfiance même si par chance ladite étiquette correspond parfaitement au godet en question ; « terre fraîche » ne veut pas dire plus froide que d’habitude, mais qui « reste humide » ; « rosier qui a une assez bonne remontée » signifie qu’il va falloir le nourrir au caviar pour obtenir une seconde floraison, « assez résistant aux maladies » lui fera penser à renouveler son attirail chimique ou envisager l’importation massive de coccinelles .
Echanges
A certaines périodes, sans tenir compte du calendrier, la jardinière sent venir le besoin de reproduction pour multiplier les plantes de son jardin.
Elle pensera donc à envisager de nouveaux mariages par de nouveaux échanges; elle lorgnera d’abord discrètement par-dessus la haie, chez son voisin. Si celui-ci a les plantes convoitées, elle se liera d’amitié avec lui et proposera des échanges. Si elle ne peut voir à travers une haie de thuyas, qu’elle passe son chemin ; de toute façon, elle a sûrement ce qu’il y a derrière et dont elle-même n’a pas fini de se débarrasser. Quand elle aura fait le tour de son voisinage (sans oublier les ronds points) et qu’elle ne saura que faire encore de ses menthes ou de ses asters, mais n’arrivant pas décidément à trouver un bel arbustus cachendis ‘pototelectricus’ elle envisagera via les petites annonces de ses revues jardinières des obtentions à moindre frais. Malheureusement jamais sa liste d’offre ne correspondra avec celle convoitée : tout ce qu’elle a en trop, il est évident que d’autres le cultivent et le multiplient déjà aussi facilement, le reste se trouve toujours sur les catalogues, et exclusivement.
Cependant une autre possibilité s’offre depuis peu à la jardinière émerveillée : Internet a bouleversé sa vie ; il a fallu se dépatouiller d’une technique nouvelle qu’elle a apprise avec opiniâtreté depuis qu’elle en a soupçonné les bienfaits ; et à présent elle échange ses plantes du sud contre celles du nord , troque les semis de montagne contre ceux du littoral, asphyxie de robustes composts des plantes frugales et frigorifie des fleurs méditerranéennes ; tutoie de parfaits inconnus qu’elle nomme de prénoms incongrus suivis de chiffres d’espions, qu’elle est prête à inviter chez elle, elle qui ignore son voisin. Elle est imbattable dans la confection de colis improbables dûment ficelés, reçoit des enveloppes ventrues abondantes de graines bizarres parfaitement inadaptées à sa terre. Elle squatte les locaux de la poste avec ennui, affronte avec courage de sympathiques postières, voit disparaître avec horreur ses chers paquets tête en bas manipulés brutalement, va se faire sûrement signaler avec ses colis suspects et sonores, parfois odorants, s’offusque du prix exorbitant des colissimos (avec le même prix, elle aurait pu avoir une vraie plante bien racinée dans un vrai godet..)
Mais elle reçoit en retour des choses inattendues, avec de l’amitié par-dessus , des quatre coins du pays.
Il n'y a pas de doute, c'est finement observé et fort bien dit !...
Merci à " SUD " et à Léo !...
28 commentaires:
j'en suis... un jardinier je veux dire !
ha oui oui je ressemble beaucoup à ça... c'est grave docteur ? en tout cas le texte est génial :)
Bonne journée
Lydie
Extra !
j'ai déjà oublié un roti au four... et tant d'autres aspects qui sentent le vécu
Ma fille a dû me prendre pour une folle, prise de fou rire que j'étais derrière mon écran. La fille aux rosiers qui dit rien à son homme, c'est moi! Quant aux sous-entendus pour qu'il taille à ma place ou me monte un treillage, je peux toujours rêver, il ne comprend pas. Ceux acheter ils y a cinq ans sont posé au sol, cassés pour certains d'être déplacés régulièrement mais jamais installés.
Quand à la tondeuse, c'est jour de fête quand mon homme accepte de la passer. D'ailleurs, notre ancienne ayant rendu l'âme, je dois négocier pour une mulcheuse, mon homme étant favorable à une débroussailleuse avec une roue pivotante à l'avant (voyez comme lui envisage déjà de tondre toutes les trois semaines, là où moi suis décidée à privilégier un beau terrain vert)... Merci pour ce beau moment de littérature.
François, j'avais compris hahaha !...
Lydie, non aucune crainte, ça se soigne par les achats conpulsifs LOL !...
Françoise, tu n'es pas la seule !...
Sab, ici aussi de grands rires fusent parfois dans mon salon !... Et si "il" ne comprend pas, il ne faut pas avoir peur d'être + explicite ;) ...
c'est marrant je crois reconnaître quelqu'un de proche..
ce matin j'ai dit je plante les rosiers, et par miracle les trous ont été fait
elle est pas belle la vie
pour l'instant il se repose, car JE taille cet apres midi
je sais qu'il sera a côté de moi
pas de gel pour la semaine prochaine youpie .......
c'est bizarre comme la "jardinesclose" est contagieuse !!! elle devrait plus souvent atteindre nos compagnons de vie non ????
Moi je me suis reconnue surtout dans le "vocalbulaire". quand au four il est programmable alors je peux laisser quelque chose cuire pendant que je jardine, ca s'arrête tout seul (sauf si j'oublie de le programmer lol!!!)
Et comment que je m'y reconnaît!
Ce texte est excellent!
C'est mon clone!
Bises
Excellent !!!!! Bon week-end Nikki ;)
Ah j'adore ! J'ai bien ri en lisant ce texte mais ce que j'adore par dessus tout, c'est " Elle tutoie de parfaits inconnus qu'elle nomme de prénoms incongrus suivis de chiffres d'espions" lol
Merci Nikki :)
C'est criant de vérité, et moi aussi j'étais pliée de rire toute seule devant l'ordi :)
Ce qui m'a le plus parlé, c'est pour la tonte du gazon et la liste de tout ce que ça implique, surtout les bordures et où déposer les tontes !
MDR! un super texte où je me reconnais pour certaines choses la visite à la jardinerie par exemple...
Tu l'as dit ! Je peux partager sur mon blog ? Bisous de Savoie
Contente que cela vous plaise ;) ...
Céline, pas de souci du moment que ce soit clair que je ne suis pas l'auteure mais bien " Sud ", ok ?...
Il y a du vrai... mais les sous-entendus, autant parler à un mur, donc... je me débrouille toute seule - ou je demande, carrément! Et je ne culpabilise pas si j'achète des rosiers! ou trop de plantes! Et je viens de m'acheter un balai mécanique : le rêve! Ne compter que sur soi-même et en être contente, telle est ma devise!
Ce qui fait rire tout le monde, c'est que c'est criant de vérité et que chacun ou chacune se reconnaît dans ce texte !!!
MC
Pas de souci ! Bises
ça se soigne docteur?
a+@
mp
Bonjour Nikki,
Moi aussi je me reconnais dans certains passages et quand je part au Jardin Mon mari est souvent obligé de venir me chercher car le temps je ne le vois pas passé et si je suis a celui de la maison il me rappel a l'ordre:
Merci Nikki j'ai bien ris derrière l'ordi moi aussi, bon Dimanche
Beaucoup d'humour et de légèreté dans ce billet, on s'y retrouve parfois comme dans un miroir.
Voilà qui est presque rassurant de découvrir des symptômes communs lorsque l'on est passionné.
Bon dimanche et bonne semaine.
cette jardinière est ma soeur jumelle! surtout pour les exploits en jardinerie..c'est mon fort!
pour le reste aussi!!
bon dimanche, j'espère que le beau temps est revenu chez toi..
Rassurant !... voilà un terme qui me plaît, on est bien toutes les mêmes ;) !...
Le soleil brille mais tout était blanc ce matin !... Il fait toujours très frrrrrrrais !!!
trop bien......
Bien vu ! Huhuhu
Pierrick le jardinier bio
bonjour Nikki! très heureuse de te retrouver, et je viens de faire une très jolie promenade au milieu de tes plantes! quelles beautés!tes photos sont belles, je me suis perdue dans la fraicheur de ta jolie campagne, et j'ai rêvé d'un thé parfume ds ta belle cuisine si joliment rénovée; en plus pleins de blog jardins amis à découvrir, j'en garde un peu pour les autres visites...à tres bientot!
Sud
Ravie de te lire " chez moi " Sud, j'en suis vraiment très honorée !... Tu es bien sûr la bienvenue, reviens quand tu veux !... Et merci pour ton texte !... Toutes mes amitiés !...
J'adore! J'ai rigolé toute seule d'un air convenu en lisant ce texte. Oh oui, nous sommes pleines de travers nous les jardinières, un peu dans un monde parallèle. Lol.
Merci pour ce partage!
Julie
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